En urbanisme comme en architecture, le leitmotiv semble effectivement être celui de l'ordre et de l'épuration. Quelle angoisse que ces villes gommées, rabotée pour entrer toutes dans un même paysage... Quand Bordeaux, Montpellier, Nantes ou Lille ne font plus qu'un...
...
Il me semble également, comme vous le mettez en avant à la fin de l'article, que l'avenir des villes repose essentiellement sur notre capacité à trouver un équilibre entre ce "tout technique" et un "savoir-faire". Autour de moi, les postures sont tellement catégoriques. Les architectes ne voulant pas avoir à prendre en compte les "contraintes" qui leur sont imposées (alors qu'il s'agit tout de même que les gens puissent vivre dans l'architecture....), et, à l'inverse, nombreuses sont les personnes qui se tournent en réaction de ce modernisme à tout crin vers un artisanat que je trouve trop radical, sans doute par refus de devoir avoir à faire avec "l'ennemi". Or il me semble que c'est justement un atout à sortir du jeu de ces deux dimensions.Mais si votre texte devait faire émerger une réflexion, ce n'est pas tant sur le fond (que je partage à bien des niveaux), mais plus sur le manque d'auteurs actuels. Il a toujours fallu des penseurs pour nourrir les architectes. Il me semble qu'à l'heure actuelle, le manque est plutôt à cet endroit... Il faudrait plus de Paquot ou de Camillo pour nous faire rêver la ville sensible et créer de nouveaux imaginaires urbains. J'avais dores déjà fait de "L'art de bâtir les villes" mon livre de chevet, mais n'hésitez pas à écrire...
Elise Prot
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire