D’autre part la perte des savoir faire est malheureusement due à la montée grandissante des normes. Des sociétés normalisées rassurent. L’on doit faire « comme »… Je prends un exemple que je connais : les menuiseries actuelles imposent des joints plastiques afin de rendre étanche à l’air la dite fenêtre. Puis après cela, on rajoute au tablier une aération plastique pour que l’habitat puisse être ventilé. Quelle ironie ! Comment sortir de ça ?
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Pour ma part, afin de lutter contre cette géométrisation des formes et des façons de penser, j’ai trouvé refuge dans la nature car il est difficile d’imposer ses envies dans la ville. Je me suis construit une petite yourte quelques part dans les Cévennes, en perches de châtaignier et laine de chanvre. La sauce a si bien prise que j’en construis une deuxième.Le bilan : fuir ou rester dans les villes ?
A la campagne l’économie est loin derrière. A la ville l’art de vivre et de bâtir est loin derrière.
Je choisis de vivre, en respectant mes choix, non sans me poser de questions sur l’avenir, mais en gardant l’esprit ouvert au bonheur qu’est le FAIRE.
Emilie Salvados
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